Mes arbres ensommeillés dans tes châteaux d’eau
vie,
Mon jardin en couleurs criardes sous tes sables
morts,
Ton histoire enterrée dans les profondeurs de ma géographie en
zigzag,
Tes sculptures fausses mises dans mon âme partie
de vacances,
Mes brouillons illisibles coupés autour de ton
talent naturel…
Tu les chantes, je les écris…
Mon caractère penchant, se noyant dans la mer de ton sang,
Ton vieux parapluie jeté dans ma tempête - des
gouttes d’amour brûlant,
Ma fleur d’enfance, encore endormie, dans ta
poche ravagée par ce songe banal,
Tes bras, autrement modelés, envahis par ta
pauvre anachorète…
Tes transports de douleur cachés dans ma carte
des berceuses…
Tu les commences, je les finis…
Chez moi ou chez toi,
Je ne cesse pas de te confier ma folie
insupportable,
Tu cesse pour un moment de chanter tes envies
cyniques…
La forêt d’automne si sage dans mes yeux
Versus
Le ciel d’été trop sauvage dans les tiens…
(photo source: www.facebook.com)
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